INFRASTRUCTURES ROUTIÈRES , ÉNERGÉTIQUES : L’Afrique gagnerait à mutualiser les investissements

La 3e édition du Forum africain des infrastructures (Fai) organisée sous l’égide de la Banque africaine de développement (Bad) a pris fin jeudi à Dakar. L’Afrique a été invitée à développer des synergies d’action afin de mutualiser davantage les investissements concernant les infrastructures par le biais du Partenariat Public-Privé (Ppp).Exploiter davantage les potentialités du continent noir en matière de construction d’infrastructures et faire en sorte que les investisseurs accordent davantage un intérêt particulier au développement des infrastructures en eau, en énergie et en routes, etc. ; ce sont là, entre autres, les points évoqués lors de la 3e édition du Forum africain des infrastructures (Fai) organisée sous l’égide de la Banque africaine de développement (Bad) et qui a pris fin jeudi à Dakar. Cette rencontre a réuni, pendant deux jours, à Dakar, 250 délégués venus des quatre coins du continent. Selon le Président de l’organisme I-Conférences, maître d’œuvre de cette 3e édition du Fai, Hassan Alaoui, le développement des infrastructures en Afrique nécessite, entre autres facteurs, la mobilisation d’une assiette foncière beaucoup plus fournie à mettre au service des investisseurs. A l’issue des travaux, s’il a été reconnu que l’Afrique demeure la zone la plus porteuse de projets dans le domaine des infrastructures, le Fai a retenu, tout de même, la nécessité d’améliorer le cadre d’investissement à travers un système juridique et fiscal beaucoup plus transparent et un cadre foncier plus adéquat à l’éclosion des projets en termes d’infrastructures. Il a été également recommandé aux gouvernements d’Afrique et aux décideurs de développer non seulement des synergies d’action mais également de mutualiser les investissements pour offrir aux populations des infrastructures de qualité en route, en eau et en énergie. A travers ce schéma, estime M. Alaoui, les gouvernements pourront améliorer leur politique de mobilisation de ressources financières et faire des infrastructures une source de développement humain plutôt que de développement économique. Hassan Alaoui n’a pas manqué de saluer ce qui se fait en ce moment sur le terrain, en termes d’infrastructures énergétiques, avec les pôles qui ont vu le jour un peu partout dans le continent. Il a cité, entre autres exemples, les centrales électriques en Côte d’Ivoire, en Tunisie et au Maroc, mais aussi les exemples de Kounoune et de Sendou pour ce qui est du Sénégal. Ces projets, rappelle-t-il, ont été mis en œuvre grâce au Ppp.

 

 Le Soleil, Sénégal

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